Puisque de nombreuses marques s’approprient des figures mythiques, les élèves de Terminale Pro Commerce ont étudié la valeur des mythes et leur pouvoir symbolique.
Ainsi, lors d’un atelier TICE (Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Enseignement), ils ont inventé leur propre créature mythique.
Pour cela, ils se sont appuyés sur les qualités de divers animaux.
D’abord, le Chacabam de Caroline : un voyant aimant.
Ensuite, le Boulinator de Clara : un justicier guérisseur.
Puis, le Chetigaigl de Florian : un dominateur redoutable.
Puis, le Tigard de Maxime : intelligemment féroce.
Enfin, le Pantaiglescorp de Quentin : la force invincible.
Alain Quesnel (Essai, 2003)
” Le mythe apparait comme un récit fondateur à valeur explicative.
Il rend compte de l’origine de l’univers et de l’humanité, des phénomènes naturels, de l’histoire des premiers hommes, de la naissance de la communauté et des évènements qui l’ont marquée.
Le mythe se déroule toujours dans un temps sacré, opposé au profane, qui est celui de l’origine.
Le mythe est par ailleurs toujours lié à un culte.
Les fêtes et les cérémonies célébrées par la communauté réitèrent de façon ritualisée et à date fixe ce qui s’est passé.
Le mythe est souvent bâti autour de la figure d’un grand ancêtre, figure divine ou surhumaine.
Cette figure héroïque offre à la communauté qui l’admire et la vénère des valeurs identitaires. Le modèle mythique apparait comme un modèle par les qualités et les vertus qu’il déploie.”